Chronologie: Crise de Budapest

Voici votre chronologie en 66 dates

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Convoqué en Crimée, le leader hongrois Gerö y rencontre Khrouchtchev, Boulganine et Tito (leader yougoslave).(Ukraine)

Les funérailles nationales de Rajk rassemblent 100k personnes à Budapest, comme manifestation silencieuse contre le régime.(Hongrie)

Nagy est réintégré au sein du PC.(Hongrie)

Une délégation gouvernementale hongroise présidée par Gerö part pour Belgrade.(Serbie)

Les écrivains demandent la convocation d'un congrès extraordinaire du parti.(Hongrie)

Une assemblée d'étudiants venant de toute la Hongrie se tient à l'Université technique de Budapest : adoption des "16 points" (ensemble de revendications) ; décision de manifester le 23 en solidarité avec la Pologne.(Hongrie)

Christo fuit de Prague à Vienne.(Autriche)(S)

Le chef du PCH Gero demande aux Soviétiques d'intervenir face à l'insurrection.(Hongrie)

A Budapest, la manifestation des étudiants, d'abord interdite, est finalement autorisée et se répand dans toute la ville. Des hommes de l'AVH tirent sur les manifestants.(Hongrie)

16h

Des insurgés s'évertuent à déboulonner la statue de Staline à Budapest.(Hongrie)

22h

Des insurgés parviennent à déboulonner la statue de Staline à Budapest.(Hongrie)

23h

Le CC du POH siège.(Hongrie)

Nagy est désigné Pdt du Conseil.(Hongrie)

Des troupes soviétiques interviennent à Budapest.(Hongrie)

Les soviétiques Souslov et Mikoyan, envoyés du PCUS, arrivent à l'improviste à Budapest.(Hongrie)

La loi martiale est promulguée.(Hongrie)

Des batailles de rue se multiplient à Budapest et en province.(Hongrie)

A la radio, Nagy et Kádár promettent des réformes mais demandent aux insurgés de déposer les armes.(Hongrie)

Une fusillade a lieu place du Parlement à Budapest.(Hongrie)

Kadar devient chef du PCH en remplacement de Gero.(Hongrie)

La radio gouvernementale tombe aux mains des insurgés. Le colonel Maléter et son unité passent du côté des insurgés. En province, des comités révolutionnaires prennent le pouvoir et désarment la police politique.(Hongrie)

Calvino présente au sein de sa cellule du PC une motion qui dénonce "l'inadmissible falsification de la réalité" des événements de Pologne et de Hongrie proposée par "L'unità".(Italie)

Le Pdt Nagy reconnaît la légitimité des insurgés et promet des réformes (dissolution de la police politique, recouvrement des libertés publiques).(Hongrie)

Le PM Nagy débute des négociations avec les délégations des Comités révolutionnaires : promesse de légalisation des organisations révolutionnaires et de négociation avec l'URSS sur un retrait de ses troupes.(Hongrie)

La radio annonce le prochain retrait des troupes soviétiques de Budapest.(Hongrie)

Les Soviétiques évacuent le centre de Budapest. Le cessez-le-feu est proclamé.(Hongrie)

Calvino fait voter un "appel aux communistes" qui désavoue la position des instances dirigeantes du Parti et demande "la pleine solidarité avec les mouvements populaires polonais et hongrois".(Italie)

Le cardinal Mindszenty est libéré.(Hongrie)

Le PCH accepte le multipartisme.(Hongrie)

Des manifestations de soutien à la Hongrie ont lieu.(Pologne)

Le Gvt soviétique proclame son intention de redéfinir les relations avec les démocraties populaires sur la base d'une pleine égalité et de mieux respecter leur souveraineté.(Russie)

La dissolution du PC est annoncée : création d'un nouveau parti, le Parti socialiste ouvrier hongrois (PSOH).(Hongrie)

Le retrait des forces soviétiques de Budapest est total.(Hongrie)

Radio Moscou confirme que le Gvt de l'URSS est prêt à négocier le retrait de ses troupes en Hongrie, mais de nouvelles unités soviétiques y entrent.(Russie)

nov

Camus intervient dans "Franc-Tireur" en faveur des insurgés hongrois réprimés par les forces soviétiques.(France)

nov

Picasso et 9 autres intellectuels signent une lettre au PCF contre l'intervention soviétique en Hongrie.(France)

A Brest, à la frontière polono-soviétique, le leader Khrouchtchev informe le polonais Gomulka de l'imminence d'une intervention en Hongrie.(Bélarus)

Le Pdt Nagy proclame la neutralité de la Hongrie et son retrait du Pacte de Varsovie.(Hongrie)

L'ambassadeur soviétique, Andropov, s'avère incapable d'expliquer le changement d'attitudes de son Gvt.(Hongrie)

Les conseils révolutionnaires et ouvriers décident la reprise du travail pour le 5 nov.(Hongrie)

Les nouvelles troupes soviétiques avancent vers Budapest.(Hongrie)

Les leaders hongrois Kádár et Münnich arrivent à Moscou, convoqués pour des consultations secrètes sur la constitution d'un Gvt provisoire.(Russie)

Dans une conférence de presse, le cardinal Mindszenty demande l'aide politique et économique des nations occidentales.(Hongrie)

Nagy lance un appel au monde, puis se réfugie à l'ambassade de Yougoslavie à Budapest.(Hongrie)

Le 1er secrétaire du PC hongrois Kadar annonce, de Moscou, à la radio, la constitution d'un Gvt révolutionnaire ouvrier et paysan.(Russie)

7h

Les troupes soviétiques envahissent Budapest.(Hongrie)

Sartre, dans une interview à "L'Express", condamne l'intervention de l'URSS en Hongrie et la position du PCF.(France)

Le Comité révolutionnaire d'Ujpest lance un appel pour la formation d'un Conseil ouvrier central.(Hongrie)

Le Pdt Kadar négocie avec une délégation de plusieurs Conseils ouvriers. La grève générale continue.(Hongrie)

Un Conseil ouvrier central du Grand-Budapest est constitué : il maintient ses revendications et affirme sa fidélité au Gvt Nagy.(Hongrie)

Une délégation de dirigeants polonais menée par Gomulka achève une visite à Moscou : une aide économique est accordée à la Pologne contre un maintien des troupes soviétiques dans le pays.(Russie)

Kadar dénonce les contre-révolutionnaires qui font grève.(Hongrie)

L'armée soviétique empêche la réunion du Conseil ouvrier central ; le Conseil central décide une grève de protestation de 48h.(Hongrie)

Les JO de Melbourne débutent, boycottés par les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse qui manifestent leur désaccord avec la répression menée par l'URSS en Hongrie.(Australie)

Nagy et ses compagnons quittent l'ambassade de Yougoslavie, à Budapest, assurés d'être libres par le Gvt Kádár. Ils sont en fait conduits à l'état-major soviétique et emmenés en Roumanie.(Hongrie)

La radio annonce que Nagy et ses compagnons ont quitté l'ambassade yougoslave et se sont "réfugiés" en Roumanie.(Hongrie)

Le chef du Parti Kádár affirme qu'aucune poursuite ne sera engagée contre l'ex-leader Nagy.(Hongrie)

Le Gvt réitère son refus d'autoriser des observateurs de l'ONU d'entrer en Hongrie.(Hongrie)

Le Gvt ajourne le venue du SG de l'ONU Hammarskjoeld à Budapest.(Hongrie)

Le Conseil ouvrier central est dissous par le Pdt Kadar.(Hongrie)

Des manifestations antisoviétiques et de soutien aux insurgés hongrois ont lieu.(Pologne)

Les dirigeants des Conseils ouvriers sont arrêtés. Le Comité révolutionnaire des intellectuels est dissous.(Hongrie)

L'AG de l'ONU condamne (55/8) l'intervention soviétique en Hongrie.(Etats-Unis)

Les salaires sont relevés et le système stakhanoviste est supprimé.(Hongrie)

Le leader Gomulka invite les travailleurs hongrois à soutenir le Gvt Kádár.(Pologne)

L'ancien Pdt Imre Nagy subit un procès secret et est exécuté par pendaison, avec ses proches collaborateurs, pour haute trahison.(Hongrie)

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